Conservation/Patrimoine

L’UNESCO est l’Organe International de Classement et de protection de ce dernier. Historique.

Le patrimoine mondial ou patrimoine mondial de l’UNESCO désigne un ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité. Ce patrimoine fait l’objet d’un traité international intitulé « Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel », adopté par l’UNESCO en 1972, actualisé chaque année depuis 1978 par le comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies. À l’issue de la 43e session du Comité du patrimoine mondial, qui s’est tenue du 30 juin 2019 au 10 juillet 2019 à Bakou (Azerbaïdjan), 29 nouveaux biens ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial. Ce qui porte à 1 121 le nombre total des biens culturels, naturels et mixtes figurant sur la liste, répartis sur 167 États membres1. Ainsi, depuis juillet 2019, la liste compte 869 biens culturels, 213 biens naturels et 39 biens mixtes avec 53 biens sur la liste du patrimoine mondial en péril1. Ces deux listes ne devraient pas évoluer en 2020, la réunion de la 44e session du Comité du patrimoine mondial, qui devait se tenir du 29 juin au 9 juillet 2020 à Fuzhou en Chine, ayant été reportée sine die en raison des circonstances exceptionnelles liées à la pandémie de Covid-192. En comptant les sites répartis sur plusieurs pays, l’Italie et la Chine sont les pays qui en possèdent le plus grand nombre (55), suivies par l’Espagne (48), l’Allemagne (46) et la France (45)3Cordoue (Espagne) est la ville du monde la plus classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec quatre inscriptions4. Seuls deux biens sont retirés de la liste depuis sa création5, ainsi qu’une partie de l’ancien site géorgien « cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati », le périmètre classé ne comprenant désormais plus que le monastère6. Le comité du patrimoine mondial est instauré par la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, texte adopté le 16 novembre 1972 lors de la XVIIe conférence générale de l’Unesco, et ratifié en novembre 2016 par 192 de ses 195 États membres. Le but de cette liste est de cataloguer, nommer, et conserver (grâce au fonds du patrimoine mondial) des biens culturels, naturels ou « mixtes » d’importance pour l’héritage commun de l’humanité. Les sites inscrits au patrimoine mondial font généralement l’objet d’une exploitation touristique mettant en avant cette reconnaissance. (Source : wikipedia).

Le patrimoine qu’il soit architectural, culturel, environnemental se doit d’être prit en compte à tous les niveaux. Nous reviendrons sur le Patrimoine Biologique de la République Démocratique du Congo dans une autre division de ce site.

Au niveau psychologique, ce patrimoine et sa conservation permet une identification personnelle, de bâtir son identité par les preuves matérielles que ces dernières soient heureuses ou malheureuses. Ce patrimoine est partie intégrante de l’environnement de quelque nature qu’il soit : architectural, culturel, biodiversité, ….

Le rapport retranscrit en partie ci-dessous devrait idéalement être mis à jour par des enquêtes car suivant les informations de sante.cd les informations ne sont plus d’actualité. Une perte de patrimoine et de biodiversité est a constaté conséquence de certains faits et de rectifications de faits relatés ci-dessous.

Un environnement sein, la connaissance réelle de ces racines, la généalogie sont tant de paramètres entrant dans l’équilibre d’une bonne santé mentale et familiale.

L’Etat de la République en matière de préservation du Patrimoine

Il est a constaté que la situation de préservation au Patrimoine Mondial au niveau de la République Démocratique du Congo est critiques les dernières recommandations de l’UNESCO (site : WHC-06/30.COM/19 (unesco.org)) sont largement en perte de vitesse en contrario avec une urgence globale de conservation de tous les bien y comprit biologique.

Dont voici l’extrait de la situation en 2007 :

  1. Parc national de Garamba (République démocratique du Congo) (N 136) Décision 30 COM 7A.4 Le Comité du patrimoine mondial, Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A, Rappelant la décision 29 COM 7A.4, adoptée lors de sa 29e session (Durban, 2005), Félicite l’État partie d’avoir pris des mesures urgentes pour améliorer l’état de conservation du bien et la conservation in situ du rhinocéros blanc du Nord, en particulier la conclusion d’un accord avec la Fondation des parcs africains pour la gestion du bien ; Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 15
  2. Note que le bien est encore confronté à des menaces majeures, en partie liées à l’insurrection armée dans le parc et aux alentours ; Demande à l’ICCN et à l’APF, en coopération avec le groupe des spécialistes du rhinocéros africain de l’UICN (AfRSG), de mener les recherches nécessaires pour établir la viabilité des populations restantes de rhinocéros blanc du Nord dans le bien avant le 30 avril 2007 et d’organiser un atelier sur les options de gestion de ces populations faisant intervenir tous les partenaires pertinents, y compris le Centre du
    patrimoine mondial et l’UICN ;
  3. Prie instamment l’État partie de mettre immédiatement en œuvre les recommandations de la mission de suivi UNESCO/UICN qui pourraient constituer d’éventuels repères afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien, et dans l’intérêt de la conservation : a) Assurer la protection de la frontière entre la République démocratique du Congo et le Soudan, dans le bien et à proximité ; b) Améliorer l’efficacité de la brigade militaire postée aux alentours du bien pour sécuriser le parc et les zones de chasse adjacentes en remplaçant la brigade actuelle par une brigade ayant bénéficié du programme de réunification et de reformation (“brassage”) et en veillant à ce qu’elle soit correctement équipée ;
    c) Garantir que la force des gardes de l’ICCN soit correctement équipée et dispose en particulier d’armes et de munitions appropriées ;
    d) Entreprendre en coopération avec la mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) une campagne de désarmement dans les communautés vivant autour du bien tout en améliorant la situation sécuritaire de la région ;
    e) Renforcer la coopération avec le gouvernement du Soudan pour mieux contrôler les incursions de groupes armés en République démocratique du Congo et dans le bien ;
    f) Poursuivre et renforcer les efforts anti-braconnage, en particulier dans la partie Sud du parc où la présence de rhinocéros blancs du Nord a été confirmée par l’étude de 2006 ;
    g) Renforcer les efforts pour améliorer les relations avec les communautés locales entourant le parc, en particulier par le développement et la mise en œuvre d’un programme de conservation communautaire ;
    h) Prendre des mesures urgentes pour renforcer et dynamiser les gardes de la Garamba ;
    i) Rétablir le suivi détaillé de la population de rhinocéros dans le périmètre du bien par une équipe de suivi spécialisée, en se fondant sur le savoir disponible à l’ICCN et l’AfRSG ;
    j) Créer un fonds en dépôt pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC, auquel le gouvernement de la RDC s’est engagé à apporter une Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 16
    contribution lors de la conférence organisée par l’UNESCO en 2004 sur le patrimoine en péril en RDC ;
    k) Mener les recherches nécessaires pour établir la viabilité de la population restante de rhinocéros blancs du Nord ;
  4. Demande au Directeur général de l’UNESCO de prier la mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) de renforcer sa coopération avec l’ICCN et l’APF pour la conservation du bien ;
  5. Demande également au Centre du patrimoine mondial de lancer dès que possible la mise en œuvre de ses projets pour soutenir le plan d’action d’urgence du bien et établir un programme de conservation communautaire pour ce bien, comme il était prévu dans
    la seconde phase de son programme pour la biodiversité du patrimoine mondial en République démocratique du Congo, avec un financement du gouvernement italien ;
  6. Recommande que le Directeur général de l’UNESCO facilite la tenue d’une réunion de haut niveau entre l’État partie et le gouvernement soudanais afin de discuter du problème persistant du braconnage transfrontalier et de l’exploitation des ressources dans la région ;
  7. Recommande également au Centre du patrimoine mondial et à l’UICN de prendre contact avec le secrétariat du CITES afin d’enquêter sur les réseaux commerciaux et les pays de destination des cornes et de l’ivoire de rhinocéros prélevés par braconnage dans le parc national de la Garamba et d’autres biens du patrimoine mondial en République démocratique du Congo ;
  8. Fait appel aux donateurs internationaux pour soutenir les efforts de l’État partie en vue de conserver ce bien et sauver de l’extinction le rhinocéros blanc du Nord, et de promouvoir le développement de la région concernée afin d’alléger la pauvreté extrême des communautés locales ;
  9. Prie instamment l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial avant le 1 février 2007 un rapport à jour sur l’état de conservation du bien et les progrès accomplis pour la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi UNESCO/UICN, qui sera examiné par le Comité lors de sa 31e session en 2007 ;
  10. Décide de maintenir le parc national de la Garamba (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
  11. Parc national de Salonga (République démocratique du Congo) (N 280) Décision 30 COM 7A.5 Le Comité du patrimoine mondial,
  12. Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A, Rappelant la décision 29 COM 7A.4, adoptée lors de sa 29e session (Durban, 2005), Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 17
  13. Exprime sa très vive inquiétude face aux rapports continus de braconnage impliquant des membres des forces armées de la République démocratique du Congo et au nombre croissant de conflits armés entre les gardes du parc et les soldats impliqués dans le
    braconnage, qui ont eu pour résultat la mort de deux gardes du parc ; Prie instamment l’État partie de prendre des mesures urgentes pour faire cesser le braconnage des soldats des forces armées de la République démocratique du Congo dans le bien et à prendre des mesures appropriées afin de punir les membres des forces armées impliqués dans le braconnage et dans la mort récente des deux gardes du parc ; Prie également instamment l’agence de gestion du parc ICCN, en coopération avec ses ONG partenaires, à mettre en œuvre les recommandations développées dans le rapport sur la capacité de gestion du bien préparé dans le cadre du projet de soutien du WWF à
    ce bien ;
  14. Demande à l’État partie d’inviter une mission de suivi conjointe UNESCO/UICN pour évaluer l’état de conservation du bien et d’élaborer des recommandations qui pourraient constituer des repères afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien ; Demande également à l’Etat partie de créer un fonds en dépôt pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC, auquel le gouvernement de la RDC s’est engagé à apporter sa contribution lors de la conférence sur le patrimoine en danger de la
    RDC, organisée en 2004 par l’UNESCO ; Fait appel aux donateurs internationaux pour soutenir les efforts de l’État partie en vue de réhabiliter le bien ;
  15. Demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial pour le 1 février 2007 un rapport à jour sur l’état de conservation du bien, qui sera examiné par le Comité lors de sa 31e session en 2007 ; Décide de maintenir le parc national de Salonga (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
  16. Parc national de Kahuzi-Biega (République démocratique du Congo) (N 137) Décision 30 COM 7A.6 Le Comité du patrimoine mondial, Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A, Rappelant la décision 29 COM 7A.4, adoptée lors de sa 29e session (Durban, 2005), Félicite l’État partie et en particulier l’autorité du parc ICCN et ses partenaires de conservation pour les efforts réalisés afin d’améliorer l’état de conservation du bien et pour la présentation d’un rapport sur l’état de conservation du bien ; Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 18, Prie instamment l’État partie de mettre en œuvre immédiatement les recommandations de la mission UNESCO de suivi qui pourraient constituer d’éventuels repères afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien et dans l’intérêt de la conservation : a) L’armée congolaise (FARDC), en consultation avec l’autorité du parc ICCN, doit mettre au point une stratégie pour évacuer tous les groupes armés du bien, en particulier les rebelles appartenant au FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et la mettre ce plan en œuvre en coopération avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). La stratégie devra aussi prendre en compte la fermeture de toutes les opérations minières illégales à l’intérieur du bien. La stratégie doit éviter de pousser, comme c’est actuellement le cas, les rebelles du FDLR à l’intérieur du parc où ils pratiquent l’extraction minière et le braconnage ;
    b) Renforcer substantiellement la présence des gardes du parc ICCN dans la zone de terres basses du parc avec l’assistance du FARDC ;
    c) Récupérer, dès que la situation sécuritaire le permettra, les fermes situées à l’intérieur du parc sur la base des résultats du comité provincial 2001 (“Commission des Etatiques Provinciaux concernés par le Conflit foncier du PNKB”), en notant que la matérialisation des limites du parc dans le couloir de grande importance écologique qui sépare les secteurs de terres basses et de montagnes reste une priorité ;
    d) Renforcer la coopération entre l’ICCN et ses partenaires par le développement d’un plan conjoint pour toutes les interventions dans le parc, avec des responsabilités et des repères très clairs ;
    e) Conduire, dès que la situation sécuritaire le permettra, une étude des espèces les plus importantes présentes dans la partie de terres basses du parc, en particulier les gorilles et autres primates ;
    f) Renforcer l’application de la loi dans le bien, afin d’agrandir graduellement la partie du parc couverte par les patrouilles des gardes en coopération avec la MONUC et l’armée. En même temps, il importe de dynamiser le personnel du parc et d’améliorer son efficacité par une formation spécialisée ;
    g) Créer un fonds en dépôt pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC, auquel le gouvernement de la RDC s’est engagé à apporter une contribution lors de la conférence organisée par l’UNESCO en 2004 sur le patrimoine en péril en RDC ;
  17. Demande au Directeur général de prier la MONUC de poursuivre et de renforcer sa coopération avec l’ICCN et ses partenaires pour la conservation du bien ;
  18. Fait appel aux donateurs internationaux pour soutenir les efforts de l’État partie afin de réhabiliter le bien ; Demande à l’État partie de fournir pour le 1 février 2007 au Centre du patrimoine mondial un rapport à jour sur l’état de conservation du bien et les progrès de la mise en Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 19 œuvre des recommandations de la mission UNESCO de suivi, qui sera examiné par le Comité lors de sa 31e session en 2007 ; Décide de maintenir le parc national de Kahuzi-Biega (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
  19. Parc national de Virunga (République démocratique du Congo) (N 63) Décision 30 COM 7A.7 Le Comité du patrimoine mondial, Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A, Rappelant la décision 29 COM 7A.4, adoptée lors de sa 29e session (Durban, 2005), Félicite l’État partie et en particulier l’autorité du parc ICCN et ses partenaires en matière de conservation des efforts consacrés à améliorer l’état de conservation du bien;
  20. Prie instamment l’État partie à mettre en œuvre sans plus tarder les recommandations suivantes de la mission de suivi UNESCO qui pourraient constituer d’éventuels repères afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien et dans l’intérêt de la conservation :
    a) Établir un « Comité pour sauver Virunga » (CSV) composé de l’ICCN et de ses partenaires en matière de conservation ainsi que des représentants des autorités provinciales, de l’armée régulière, de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et des agences des Nations Unies présentes à Goma, ce qui permettra de faire face aux menaces pesant sur le bien ;
    b) Réduire de manière significative le nombre des positions militaires à l’intérieur du bien, en particulier dans la région centrale et garantir un suivi étroit des cas d’activités illégales par le personnel militaire au niveau du CSV ;
    c) Fermer immédiatement et supprimer le camp de réunification et de formation de l’armée de Nyaleke, selon la décision du ministère de la Défense ;
    d) Poursuivre les efforts pour évacuer de manière paisible et intégrée tous les occupants illégaux du bien, avec accompagnement de mesures appropriées pour assister la réintégration de ces populations dans leur région d’origine ;
    e) Renforcer la coopération entre l’ICCN et ses partenaires par le développement d’un plan conjoint pour toutes les interventions dans le parc, avec des responsabilités clarifiées et un plan de mise en oeuvre ;
    f) Développer une stratégie pour partager tous les profits, tels que ceux tirés du tourisme associé aux gorilles, avec les communautés locales, afin d’améliorer les relations ; Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 20
    g) Renforcer l’application de la loi dans le bien, en se concentrant sur les zones prioritaires, en particulier les zones dont les occupants illégaux ont été évacués, et en organisant des missions conjointes avec la MONUC et l’armée. En même temps, il est également important de dynamiser le personnel du parc et d’améliorer son efficacité par une formation spécialisée ;
    h) Créer un fonds en dépôt pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC, auquel le gouvernement de la RDC s’est engagé à apporter sa contribution lors de la conférence sur le patrimoine en danger de la RDC, organisée en 2004 par l’UNESCO ;
  21. Demande à la mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) de poursuivre et de renforcer sa coopération avec l’ICCN et ses partenaires pour la conservation du bien ;
  22. Demande également le Bureau des Nations Unies pour la coordination des questions humanitaires (UNOCHA), les autres agences des Nations Unies et organisations humanitaires travaillant dans la région, ainsi que les organisations donatrices, à soutenir
    les plans d’évacuation pacifique des occupants illégaux du bien, en particulier à Kirolirwe, avec les mesures d’accompagnement nécessaires ;
  23. Fait appel aux donateurs internationaux pour soutenir les efforts de l’État partie en vue de la conservation du bien ;
  24. Demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial pour le 1 février 2007 un rapport à jour sur l’état de conservation du bien et les progrès accompli dans la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi UNESCO, qui sera examiné par le Comité lors de sa 31e session en 2007 ;
  25. Décide de maintenir le parc national de Virunga (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
  26. Réserve de faune à Okapis (République démocratique du Congo) (N 718) Décision 30 COM 7A.8 Le Comité du patrimoine mondial, Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A.Add.Rev, Rappelant la décision 29 COM 7A.4, adoptée lors de sa 29e session (Durban, 2005), Exprime sa plus vive inquiétude face aux graves menaces qui continuent de peser sur les valeurs et l’intégrité du bien, telles qu’identifiées lors de la mission de suivi effectuée sur le site en mai 2006 par l’UNESCO. Celles-ci incluent le braconnage à grande échelle de grands mammifères et en particulier des éléphants, les activités minières dans l’enceinte du site, auxquelles, comme cela a été signalé, participeraient des membres des forces armées et de la police, de même que certains chefs traditionnels et dignitaires, et la migration incontrôlée vers les villages situés sur le territoire du bien ; Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 21. Exprime en outre son inquiétude devant l’intensification de l’exploitation illégale du bois dans la région d’Ituri qui pourrait toucher prochainement la Réserve, ainsi que devant la réhabilitation prévue de la route nationale RN4, avec des fonds de la Banque
    mondiale, laquelle route traverse le bien et n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact sur l’environnement adéquate; Félicite l’État partie, en particulier l’ICCN, l’autorité responsable des aires protégées, et ses partenaires dans le domaine de la conservation, de leurs efforts conjoints pour faire face à ces menaces urgentes et améliorer l’état de conservation du bien ; Prie instamment l’État partie de mettre en œuvre immédiatement les recommandations de la mission de suivi 2006 de l’UNESCO, qui pourraient constituer d’éventuels repères
    afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien, et dans l’intérêt de la conservation, et en particulier :
    a) Prendre les mesures nécessaires pour assurer le retrait immédiat du personnel militaire de l’armée congolaise (FARDC) qui est impliqué dans les activités de braconnage, de trafic d’ivoire et d’exploitation minière illégale ;
    b) Prendre des mesures pour arrêter immédiatement et empêcher toutes les activités minières illégales sur le bien ;
    c) Suspendre les travaux de réhabilitation de la route nationale RN4 qui traverse le bien pour qu’une etude d’impact sur l’environnement adequate puisse être effectuée et jusqu’à ce que des mesures propres à réduire son impact prévisible sur l’environnement soient mises en place ;
    d) Créer un fonds en dépôt pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC, auquel le gouvernement de la RDC s’est engagé à apporter sa contribution lors de la conférence sur le patrimoine en danger de la RDC, organisée en 2004 par l’UNESCO ;
    e) Instituer une coopération permanente entre les autorités politiques et miliaires provinciales, la mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et l’autorité responsable de la gestion du bien, l’ICCN, afin de soutenir les efforts de cette dernière pour faire cesser les activités illégales sur le bien et autour ;
    f) Prendre les mesures nécessaires, en coopération avec le gouvernement de l’Ouganda, pour mettre fin au trafic illégal du bois, des minerais et de l’ivoire à travers la frontière entre la RDC et l’Ouganda, dans le nord-est de la RDC ;
    g) Préparer un plan de zonage des zones forestières qui jouxtent le bien pour protéger celui-ci des impacts négatifs de l’exploitation non durable de la forêt ;
    h) Légaliser et renforcer le système pilote mis en place par l’ICCN pour réglementer et surveiller l’immigration ainsi que la circulation sur la RN4, notamment l’institution d’un système d’autorisation avec péage ;
    i) Prendre des mesures pour renforcer la garde, la dynamiser et la rendre plus efficace ; Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 22. Recommande au Centre du patrimoine mondial et à l’UICN de prendre contact avec le secrétariat de la CITES, afin d’enquêter sur les réseaux commerciaux et les pays de destination de l’ivoire obtenu par braconnage dans la Réserve de faune à okapis et sur d’autres biens du patrimoine mondial de la RDC ;
  27. Remercie les ONG de conservation qui travaillent sur le site et leurs bailleurs de fonds pour le soutien financier qu’ils apportent à la conservation et à la réhabilitation du bien, ainsi que le gouvernement belge pour le financement du plan d’action d’urgence pour le
    bien prévu dans le cadre de la deuxième phase du programme de l’UNESCO pour les biens du patrimoine mondial de la RDC ;
  28. Lance un appel aux donateurs internationaux pour qu’ils soutiennent les efforts de l’État partie en vue de la réhabilitation du bien ; Demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1 février 2007, un rapport sur l’état de conservation du bien, en particulier sur l’avancement de la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi effectuée en 2006 par l’UNESCO, pour examen par le Comité lors de sa 31e session en 2007 ;
  29. Décide de maintenir la Réserve de faune à okapis (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Parc national du Simien (Éthiopie) (N 9) Décision 30 COM 7A.9 Le Comité du patrimoine mondial, Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A, Rappelant les décisions 28 COM 15A.4 et 29 COM 7A.5, adoptées lors de ses 28e (Suzhou, 2004) et 29e (Durban, 2005) sessions respectivement ; Félicite l’Etat partie et en particulier le gouvernement de l’Etat régional d’Amhara des efforts considérables faits pour améliorer l’état de conservation et la gestion du Parc national du Simien, ainsi que des progrès substantiels réalisés par rapport aux repères fixés par le Comité, en particulier ses efforts pour revoir les limites du parc selon un processus participatif en coopération avec toutes les parties prenantes locales, afin d’inclure une population plus grande de l’ibex de Walia et d’exclure les villages situés le long de sa limite ;
  30. Salue en outre l’initiative de l’Etat partie, en particulier la Direction de l’aménagement et de la protection des parcs de l’Etat d’Amhara, d’élaborer une stratégie de sources de revenus alternatives pour la population locale afin de permettre une réduction significative et durable de la densité de population humaine à l’intérieur du parc ; Demande à l’Etat partie de prendre les mesures nécessaires pour atteindre à court terme (1 à 2 ans) les repères révisés suivants, recommandés par la mission de suivi UNESCO/UICN 2006 pour guider un retrait éventuel futur du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril : Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 23
    a) Finaliser l’extension du Parc national du Simien pour inclure les monts Silki Yared – Kiddis Yared et le mont Ras Dejen avec les couloirs qui les relient ;
    b) Publier officiellement les nouvelles limites du parc, y compris les extensions de Lemalimo, Mesarerya, des monts Silki Yared – Kiddis Yared et du mont Ras Dejen, ainsi que le réalignement de la frontière pour exclure certains villages ;
    c) Elaborer une nouvelle stratégie et un plan d’action, dans le cadre de la révision du plan de gestion prévu, afin de réduire de façon significative l’impact du pacage du bétail sur la conservation du bien, en instituant des zones d’interdiction du pacage et des zones de pacage limité basées sur des critères écologiques et en mettant en place un régime de gestion strict dans les zones où le pacage restera toléré à court et moyen termes, et trouver des fonds pour sa mise en œuvre ;
    d) Elaborer une stratégie et un plan d’action, dans le cadre de la révision du plan de gestion prévue, pour soutenir la création de sources de revenus alternatives pour la population vivant à l’intérieur du parc et dans ses environs immédiats, afin de limiter à moyen terme son impact sur les ressources naturelles du bien, et trouver des fonds pour sa mise en œuvre ;
  31. Demande en outre à l’Etat partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission de suivi conjointe UNESCO/UICN, en particulier en ce qui concerne la révision en cours du projet de plan de gestion du parc et le schéma directeur régional pour le tourisme, les routes Debark – Mekane Birhan et Bwahit – Dilyibza, l’hôtel nouvellement construit, ainsi que des mesures pour limiter le risque de transmission de maladies entre le bétail et la faune sauvage ;
  32. Invite l’Etat partie à demander l’assistance financière du Fonds du patrimoine mondial pour finaliser l’extension demandée dans les repères révisés et recommande à l’Etat partie de solliciter l’assistance technique des experts de l’UICN et de l’UNESCO ainsi que des experts des ONG de conservation qui travaillent en Éthiopie, pour préparer le plan de gestion et le schéma directeur du tourisme susmentionnés ;
  33. Lance un appel à la communauté internationale des bailleurs de fonds pour qu’elle fournisse une aide financière et technique supplémentaire à l’Etat partie afin de garantir, en priorité, la mise en œuvre des stratégies demandées dans les repères révisés, ainsi que pour permettre à l’Etat partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission de suivi conjointe UNESCO/UICN ;
  34. Demande à l’Etat partie de soumettre une nouvelle proposition d’inscription du bien (comme demandé par le paragraphe 165 des orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention) quand l’extension du Parc national du Simen aura été finalisée et que les nouvelles limites du parc auront été publiées officiellement ; Demande en outre à l’Etat partie de fournir au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1 février 2007, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, en particulier sur les progrès accomplis par rapport aux repères révisés définis pour retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et aux autres recommandations de la mission de
    suivi conjointe UNESCO/UICN 2006, pour examen par le Comité lors de sa 31e session in 2007 ; Décisions de la 30e session du Comité du patrimoine mondial (Vilnius, 2006) WHC-06/30.COM/19 p. 24, Décide de maintenir le Parc national du Simien (Ethiopie) sur la Liste du
    patrimoine mondial en péril.

En conclusion

Une travail de fond de rectification et de sauvegarde des PATRIMOINES de la République Démocratique du Congo est nécessaire. Dès lors que des Pays tel que la France retourne certains Biens Culturels et patrimoniaux à l’heure où en Juin 2021 Lumumba retrouve sa terre patrie.

Lien vers les sites classés par UNESCO DE LA RDC

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