Symptômes
Chez un sujet non immunisé, les symptômes apparaissent généralement au bout de 10 à 15 jours après la piqûre de moustique infectante. Les premiers symptômes – fièvre, céphalées et frissons – peuvent être modérés et difficiles à attribuer au paludisme. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle. On peut également observer une insuffisance polyviscérale
Chez les enfants : anémie sévère, détresse respiratoire consécutive à une acidose métabolique ou paludisme cérébral.
Transmission
Le vecteur est un moustique – pas de transmission d’Humain à Humain.
Informations complémentaires source wikipedia :
Le parasite du paludisme est principalement transmis, la nuit, lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un individu atteint du paludisme. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les érythrocytes (hématies ou globules rouges) et en les détruisant. De nombreuses espèces animales homéothermes sont parasitées par des Plasmodiidae, qui leur sont inféodés ; l’humain ne peut être parasité par des Plasmodium animaux, exception faite du Plasmodium knowlesi, un parasite primitif du paludisme que l’on trouve couramment en Asie du Sud-Est. Il provoque le paludisme chez les macaques à longue queue, mais il peut aussi infecter les humains, que ce soit naturellement ou artificiellement. Plasmodium knowlesi est le sixième parasite majeur du paludisme humain. Sur les cent-vingt-trois espèces du genre Plasmodium répertoriées, seules quatre sont spécifiquement humaines : Plasmodium falciparum responsable d’une grande majorité des décès, et trois autres qui provoquent des formes de paludisme « bénignes » qui ne sont généralement pas mortelles Plasmodium vivax, Plasmodium ovale, et Plasmodium malariae. Plasmodium knowlesi que l’on croyait jusqu’à une date récente spécifique aux espèces simiennes est désormais à compter parmi les Plasmodiums affectant également les humains, de façon généralement bénigne également (cf. section détaillée : « Causes »).
La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à l’hôpital militaire de Constantine (Algérie) par un médecin de l’armée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1907. C’est en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross (prix Nobel en 1902) prouva que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria (jusqu’à cette date, le « mauvais air » émanant des marécages était tenu responsable de la propagation de la maladie).
Facteurs de risques
- L’amélioration des conditions d’hygiène permet de limiter les vecteurs (moustiques)
- Le suivi médical
- L’environnement
- La santé générale du patient,…
Prévention publique
- Rendez-vous dans une zone de santé ou consulter un pharmacien afin d’établir un diagnostique
Information personnel de santé
La Rédaction Sante.cd