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VIH/Sida

Symptômes

Les symptômes varient en fonction du stade de l’infection. Si les personnes vivant avec le VIH ont tendance à présenter la plus forte contagiosité au cours des premiers mois. De nombreux malades ignorent leur condition jusqu’à des stades avancés et peuvent continuer de transmettre le virus. Dans les premières semaines qui suivent l’infection à VIH initiale, les sujets peuvent demeurer asymptomatiques ou développer un syndrome grippal avec de la fièvre, des céphalées, un érythème ou un mal de gorge.

À mesure que l’infection à VIH affaiblit peu à peu le système immunitaire, d’autres signes et symptômes peuvent apparaître, comme un gonflement des ganglions lymphatiques, une perte de poids, de la fièvre, de la diarrhée et de la toux.

Dans la plus part des pays en l’absence de traitement, de graves maladies sont susceptibles de se déclarer comme une tuberculose, une méningite à cryptocoque, des infections bactériennes sévères ou certains cancers, tels que le sarcome de Kaposi et des lymphomes et bien d’autres.

Des personnes peuvent être porteuses et totalement asymptomatiques durant des années pour ensuite brutalement devenir positives.

Transmission

Le VIH peut se transmettre par l’échange de divers liquides corporels provenant de personnes infectées tels que le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Les contacts sexuels, échanges salivaires, échanges de de nourriture partagée sont tant de moyens de contamination.

Il est important de noter que les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral et dont la charge virale est supprimée ne transmettent pas le virus à leurs partenaires sexuels (Source OMS).

Le dépistage et l’accès précoce aux médicaments par un traitement antirétroviral accompagné d’un suivi régulier et planifié peut très fortement améliorer la vie quotidienne des personnes et de leur entourage ainsi que faire barrière à la transmission.

Facteurs de risque

Parmi les comportements et les situations qui accroissent le risque pour un individu de contracter une infection à VIH, figurent :

  • la pénétration anale ou vaginale non protégée ;
  • la présence d’une autre infection sexuellement transmissible (IST) – syphilis, herpès, chlamydiose ou gonorrhée, par exemple ;
  • le partage d’aiguilles, de seringues, d’autres matériels d’injection ou de solutions contaminées lors de l’injection de drogues ;
  • les injections, les transfusions sanguines à risque, les greffes de tissus, les actes médicaux qui amènent à couper ou percer la peau dans des conditions non stériles ; et
  • les piqûres d’aiguille accidentelles, notamment chez les agents de santé,
  • l’utilisation de drogues, les tatouages,
  • Transfusions sanguines non contrôlées,…
Diagnostic

Le VIH peut être diagnostiqué au moyen de tests rapides permettant d’obtenir des résultats le jour même, ainsi qu’ au moyen d’autotests. Aucun test particulier ne permet toutefois d’établir un diagnostic définitif.

Il est recommandé d’effectuer une série de trois tests différents, qui peuvent être réalisés à domicile, dans une structure de proximité ou dans un centre de soins par un agent de santé ou un agent communautaire qualifié et formé, n’hésitez donc pas à prendre contact avec les autorités locales des Zones de Santé en RDC.

  • les tests détectent les anticorps produits par les sujets vs réponse immunitaire dans les 28 jours après infection. – période critique de transmission.
  • après diagnostique positif et vérification – le traitement peut commencer.
  • Remarque : Si le dépistage du VIH chez l’adolescent et l’adulte est désormais simple et efficace, il n’en va pas de même pour l’enfant né de mère séropositive. –> enfant de 18 mois, le dépistage sérologique n’est pas suffisant pour identifier une infection –> nécessite de dépistage virologique à la naissance (voir 6 semaines).

Prévention : Des traditions qui aident et qu’il faut respecter

La circoncision médicale réduit d’environ 50 % à 60 % le risque, pour les hommes, de contracter le VIH par voie hétérosexuelle. Il s’agit d’une intervention clé dans le cadre d’une stratégie de prévention, en particulier dans les pays d’Afrique orientale et australe. La circoncision masculine médicale volontaire réduit également le risque d’autres infections sexuellement transmissibles, telles que le virus du papillome humain qui cause le cancer du col de l’utérus et celui des organes génitaux.

Informations à l’attention des praticiens :

Sida / VIH : informations et traitements – Institut Pasteur

Sida : une découverte majeure pour le traitement du VIH (futura-sciences.com)

Scientific Reports (nature.com) – Rapports scientifiques

Pour demandes d’informations spécifiques nous pouvons vous aider par e-mail ou par téléphone.

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